Haut de page Contacter le Dojo SARBACANA Contacter le dojo SARBACANA Contacter le Dojo SARBACA       (  image : le Ciel Germinal du Yi-Ching © M.L. Dioptaz
 
Michel-Laurent DIOPTAZ CV
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M.L.Dioptaz 2008

Artiste et chercheur protéiforme aux expressions multiples, Michel-Laurent Dioptaz est inventeur et maître-fondateur de la Voie du SARBACANA.®.

Pratique le Zen depuis 40 ans (depuis 30 ans, comme "sensei") et enseigne les Arts martiaux internes (Taï-chi,Qi-Gong) depuis trois décennies.

 

En 1965, à 17 ans, parallèlement à ses études à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Paris (1964-1969), il crée les sculptures "Extra-intro" ( Recherches plastiques avec lumières mouvantes, révélant les paradoxes entre effets de surface et "profondeurs"  des sentiments.)

A 18 ans M.L. Dioptaz s'invente une écriture idéographique lui permettant de «rapporter de l'information de ces strates de réalité où les mots ne peuvent plus nous suivre ». Cette recherche donnera lieu, à de nombreuses peintures, et lithographies. Et quelques années plus tard, à son premier livre : "Noeuds de Vie" (éd. «Feu Liquide, B. Diffusion» 1975. )

Dans le même temps, il se distingue comme Designer. En 1968, il a 20 ans lorsqu'il crée l'emblématique et minimaliste "Isotope-chair" (le premier siège, au monde, conçu autour du principe de la mémoire de forme) après avoir été exposé au Grand Palais des Champs Elysées, au Mobilier National de Paris, au Museum für Angewandte Kunst, de Vienne et a "Terre des Hommes" de Montréal, "Isotope-chair" est sélectionné pour être présenté dans l'exposition international des « 120 meilleurs sièges du monde des 50 dernières années », organisé par le Victoria and Albert Museum de Londres, en association avec the Whitechapel (Modern Chairs 1918-1970, 22 July - 30 August ). Sélection dans laquelle on trouve des modèles du Bauhaus et de Créateurs tel que : Le Corbusier, Salvador Dalí,M. Breuer, G. Rietveld,C. Eames, Gio Ponti, Tallon, J. Colombo.

…Il entre alors dans l'encyclopédie "QUID" comme l'un des pères du style Design. Sa biographie va apparaître dans "The Design Encyclopédia" (Mel Byars)du MoMA (The Museum of Modern Art, New York).

 

1969, alors qu'il réalisait des illustrations médicales pour une revue , Dioptaz a l'occasion de manipuler et de nouer un faisceau de fibres optiques qu'il avait extraites de la gaine d'un flexoscope détérioré, à l'époque ces fibres de silice n'étaient utilisées que pour des technologies de pointe et totalement  inconnues du grand public. Fasciné par le fait que l'on puisse «palper la sensation optique et sculpter la lumière avec les mains», il réalise avec ces fibres des sculptures lumineuses mouvantes qui seront présentées en 1971 au pavillon Marsan du musée du Louvre. Ce fut la première présentation mondiale, dans un musée, d'oeuvre d'art utilisant les fibres optiques.Une photo de ces sculptures fera la couverture de "BNF", (la publication de la Direction générale des relations culturelles scientifiques et techniques du ministère des affaires étrangères, publiée dans une dizaine de langues et distribuée dans les ambassades de France), l'idée circulera dans le monde entier.

 

Il se manifeste comme peintre, sculpteur, illustrateur, réalisateur de films d'animation... En 1975, il obtient son poinçon de Maître Orfèvre, un grand bijoutier parisien lui ouvre, alors, la collection "DIOPTAZ". Dès la première année, il remporte un prix international au Bijorhca.

(A cette époque, de 1973 à 1975, il pratique chaque matin le Zazen au Dojo Pernety avec le maître Zen : Taisen Deshimaru. Dans le même temps il entre dans sa dixième année de pratique de l'Aïkido avec maître André Nocquet.)

 

C'est lors de la gestation d'un ouvrage qu'il appellera : "Le Livre des Rencontres" (édition «Artefact» 1974) que : «La manière dont la créativité se manifesta à mon endroit, les espaces synesthésiques qui s'ouvrirent, cassèrent totalement ma perception du réel tel qu'on me l'avait appris. L'évidence que les Arts étaient l'expression de "quelque chose" de plus important qu'eux même, devint telle, que cela prit pour moi le pas sur tout le reste. J'en vins à me tourner essentiellement vers ce "quelque chose" plutôt que vers les applications et manifestations de l'Art, qui m'apparurent alors comme de simples effets de surface, juste des épiphénomènes.»

Ne se reconnaissant plus dans nombres des motivations des artistes contemporains, pas plus que dans les formes d'expositions et de transactions-spéculations offerte comme "finalité" à son travail et aux oeuvres d'art, il part à la rencontre de ce qu'il pense être ses semblables : les  Chamans. Cela le mène aux Philippines, en Indonésie, en Amazonie; à la recherche d'un Art étroitement lié au Vivant,à l'Etre et à la pleine Conscience.
« Très tôt dans mon parcours, mes créations furent présentées, en France et à l'international, dans des musées importants. Ainsi cette "carotte-notoriété" qui fait courir nombre d'artistes, toute leur vie, il m'a été donné d'y mordre dès l’âge de 20 ans. De fait, j'ai su très vite, que ce n’était pas la "nourriture" qui allait dynamiser ma vie…»

Depuis lors, il va se consacrer à l'exploration des espaces de conscience et d'humanité qu'ouvre la pratique des Arts.

 

En 1978, dans le cadre de ses recherches sur l’Art dans le champ des sciences cognitives, Dioptaz invente le "TRANS-ART"® dans l'esprit duquel il anime depuis régulièrement des stages, des happenings et art performances.

Utilisant, comme écho, la malléabilité de l'Argile pour induire un  biofeedback  dans nos souffles-gestes, une boucle cyclique posée et dynamisée par la respiration sur le principe de: « Le mouvement amène la forme-la forme donne le mouvement ». Protocole qui vise à développer des processus auto-enseignants et faire apparaître des états de vigilance synesthésique, où « Tout à la fois réceptif et créatif ; formes, sons, danses, couleurs, images... entrent en résonance et se confondent en une seule et même pratique, une seule et même conscience... un seul et même Art. »

 

1983. En synergie du Trans-Art® et de sa pratique du Qi Gong, il invente et developpe la notion de "TRANSPARADOX"®. Afin d'ouvrir et d'induire cette forme d'intelligence, il conçoit les techniques "TRANS-PARADOXALES"®, (sorte de Koan, où il est question de résoudre les paradoxes entre ce que vit notre corps et la lecture que nous en avons avec les changements de paradigmes que cela implique.) recherches qu'il développe toujours actuellement dans sont travail d'Artiste et de Designer et qui sont essentielles dans la pratique de la Voie du Sarbacana.

 

1983. Il rédige l'ouvrage "Le Silence qui Parle" (Edition «le Souffle d'Or», 1991, réédition 1993). (Ouvrage où apparaissent les notions et principes de la respiration transparadoxale).

 

1990. Toujours dans le même esprit "Trans-Art" et "Transparadox", Dioptaz crée des groupes pour l'apprentissage et la compréhension du Yi-king à travers le vécu de la danse, des sons et l'expression plastique (le " Yi-King-Vivant ").

 

1993, il réalise des animations "Trans-Art-Transparadox" au Centre Pénitentiaire pour Femmes, de Rennes.

 

1991, dans la dynamique de ses recherches sur l’intelligence transparadoxale (Le "Transparadox"® est un nouveau paradigme que Dioptaz a mis en lumière et nommé. Paradigme qui soustend toutes ses recherches et dont il explore les dimensions et applications : plastiques, sensitives, cognitives et existentielles )  et afin d'expérimenter ce niveau d'attention où lâcher-prise et prise de décision ne font plus qu'un, il crée la première école du souffle, au monde, qui visite tout les aspects du D.E.P. ( "Débit Expiratoire de Pointe" *), cette expiration puissante qui dynamise et accompagne le geste lors d'une action soudaine et décisive, que ce soit lors d'un lancer, dans la frappe d'une balle à la main, au pied ou lors d’un appel du pied sur le sol pour sauter, courir, etc…

Pour éclairer et proposer à la maîtrise cette micro-fraction d’instant où se produit ce jaillissement de "souffle-énergie-décision", Dioptaz invente des protocoles qui  utilisent la Sarbacane pour souffler, en pleine conscience, de très lourdes flèches conçues et perçues comme des "Haltères du souffle"© (3 à 10 fois fois plus lourdes que les traditionnelles flèches de sarbacanes).

Il nomme cette discipline "Le SARBACANA" ou "Voie du Sarbacana". Cette nouvelle technique se révèle être la seule, à observer, entraîner et éduquer cette dimension essentielle de la respiration, le "DEP" (et le "VEMS")*, cette très puissante expiration de 1/10ème de seconde que Dioptaz nomme la « Depcision » (contraction de DEP et de décision.).

Ainsi depuis 20 ans, Le SARBACANA® comme "Yoga de la prise de décision ©", utilise la sarbacane comme instrument d’exploration et de développement des capacités d’attention et de prise de décision par la conscience du souffle. La sarbacane y est perçue comme le prolongement naturel de la colonne de souffle et considérée comme une trachée à l’extérieur du corps. Vécue comme une Gestalt participant du schéma corporel, la sarbacane, devient vecteur de compréhension, d’entraînement et de maîtrise des processus de la conscience liés aux processus de la respiration.

 

1998. Parution de l'ouvrage consacré au Sarbacana et à l'intelligence Transparadoxale: "SARBACANA, le Souffle du présent" aux éditions le Souffle d'Or

 

"Le SARBACANA " est référencé depuis 2003 dans l'encyclopédie QUID, à Sports divers (scanner de la page).

 

J.M.

Sources  biographiques "DIOPTAZ" Bibliographie, interviews, reportages et événementiels. ( Livres, articles Télévisions) :

media .library.dioptaz.com

*Notion de Spirométrie. Le D.E.P. : Débit Expiratoire de Pointe, (le débit maximum étant obtenu en     1/10èmede seconde). Le V.E.M.S. :Volume Expiratoire Maximum par Seconde.

 

     

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Interview de Michel-Laurent Dioptaz

(27/09/2005) comme Parrain de l'Annuaire du Sport: NOOMBA SPORT



Nom : Dioptaz
Prénom : Michel-Laurent
Date de naissance : 23 juillet 1948
Nationalité : Française
Situation familiale : Marié
Ville de résidence : Chanteloup les Vignes
Taille : 1m91
Poids : 91 kg
Profession : Créateur, designer, sculpteur
 
Que penses-tu du projet Noomba SPORT ?
Difficile de penser autre chose que le meilleur d'un projet qui se propose de relier toutes les dynamiques que prend le corps humain lorsqu'il a plaisir à se sentir vivre et à l'exprimer.
Pourquoi as-tu accepté d'être parrain de Noomba Sport ?
C'est toujours un honneur d'être invité à accompagner une naissance et puis... étant le "père" fondateur de la Voie du Sarbacana, discipline qui est un peu comme la "sœur" cadette du Kyudo ; Alors pourquoi pas devenir "parrain" dans cette grande famille des sports.
Toutefois une question me titille : En tant que parrain, vais-je devoir offrir, à NOOMBA SPORT, un cadeau pour chacun de ses anniversaires ?
:-)
A quel âge as-tu commencé ta discipline sportive ?
Autant que je me souvienne depuis toujours, mon père était poliomyélite et de ce fait m'a initié, tout enfant, à des sports dynamisés à partir de "l'immobilité". Ainsi j'ai pratiqué la sarbacane dés l'age de 5-6 ans. Mais toi aussi tu as dû souffler dans une sarbacane… Enfant, nous avons tous soufflé dans une sarbacane que ce soit avec le tube d'un stylo-bille ou avec celui d'un bambou, du fin fond de la classe, au fin fond des forêts vierges tous les enfants du monde redécouvrent la sarbacane, puis ils l'oublient…
Mais, pour ma part je n'ai pas oublié, ce jet de souffle a continué à m'émerveiller à tel point que je l'ai visité, revisité dans ses moindres aspects. Jusqu'à aller le rencontrer en Amazonie et en Indonésie.
Quelles sont les qualités nécessaires pour exceller dans ta discipline ?
Plutôt que des qualités, dans un premier temps c'est surtout une forte prise de conscience qui est nécessaire. L'incontournable prise de conscience que la connaissance de notre respiration est le chemin de la conscience et de la maîtrise de soi. En fait "les qualités nécessaires" c'est d'avoir une puissante envie, un réel besoin d'explorer et d'apprivoiser cette intelligence du souffle qui régit notre existence dans tous ses aspects. Que ce soit pour la qualité, la force, la gestion de notre énergie; de nos prises de décision; de notre concentration; de notre gestion du stress; de nos attitudes face à la réussite ou à l'échec et ainsi de suite… et cela que se soit dans le cadre d'un sport ou dans la pratique du quotidien.
Pourquoi as-tu choisi cette discipline ?
Pour toutes les raisons précédentes. Mais bien plus que la choisir, j'ai choisi de la créer car il n'existait pas de discipline permettant d'explorer et d'éclairer précisément les mécanismes de la prise de décision par la conscience du souffle et c'était exactement l'outil dont j'avais besoin. Il m'est apparu que lors de l'expiration, la sarbacane nous était comme instinctive, une sorte de prolongement naturel de la bouche, telle une extension des lèvres accompagnant le souffle. J'ai découvert que ce tube-sarbacane était un prodigieux instrument directement branché sur l'intelligence du souffle et que grâce à lui l'on pouvait explorer tous les aspects de cette intelligence… explorer entre autre, les différents types de respirations qui déterminent notre entrée dans l'action.
Dans le même temps pratiquant la méditation zazen depuis une trentaine d'années, le besoin d'amener les états de conscience induit par la méditation à se frotter-confronter et pénétrer l'esprit du quotidien ne me quittait pas et j'étais à la recherche d'une discipline qui soit une parfaite symbiose entre la méditation et l'action. Tout cela a convergé pour donner forme à cette nouvelle discipline.
En fait dans un premier temps c'était un outil de recherche fait sur mesure pour mon usage personnel et j'ai pratiqué seul de nombreuses années avant que d'autres viennent me rejoindre dans cette aventure du jet-de-souffle en conscience.
Comment gères-tu ton stress en période de compétition ?
Tout comme l'Aïkido le Sarbacana n'a pas de compétition… Nous menons une aventure comparable à un Yoga, dans cette approche se comparer à quelqu'un d'autre n'a guère de sens.
Mais cette non-compétition ne veut pas dire que nous ne jouons pas pour autant avec les articulations où prend naissance le stress, bien au contraire : visiter et résoudre avec son souffle les processus du stress est même l'une des applications du Sarbacana.
D'ailleurs, les sportifs d'autres disciplines qui viennent pratiquer le Sarbacana le font souvent avec cette motivation première.
En effet, ce face à face avec la cible reproduit idéalement la quintessence des conditions de notre vie de chaque instant : "choisir", "décider", "agir", "mener à bien" et ainsi de suite avec les vertiges et les montées de stress que cela induit... mais tout cela résolu, cette fois, par l'intelligence du souffle (le Ki), l'intelligence du ventre (le hara). Cette cible, devenue une parfaite représentation des divers "buts" que nous nous donnons à atteindre tout au long de l'existence, va justement nous permettre d'explorer les différents types de respirations qui déterminent notre entrée dans l'action sans passer par les chemins du stress.
De plus, ce jet-de-souffle prend naissance au centre du corps, en un même lieu que les chants et les rires... En effet, le rire l'expiration sarbacana mettent en jeu, exactement, le même ensemble musculaire : le couple abdomino-diaphragmatique qui stimule le parasympathique dont la fonction est justement antitress. Ainsi nous pouvons transformer nos expirations en une énergie puissante et paisible qui favorise le lâcher-prise dans un environnement de tension.
Quels sont tes plus grandes qualités et tes plus grands défauts ?
Je laisse cela aux plaisirs de la rencontre.
Vis-tu de ta discipline, si oui comment ?
La pratique du Sarbacana EST un art de vivre… Par contre pour ce qui est de " gagner " ma vie, l'investissement en temps, main d'œuvre et en argent que j'ai consacré et consacre à la création et à la mise en forme de cette nouvelle disciple, fait qu'à présent il va me falloir vivre jusqu'à 181 ans pour simplement espérer me rembourser… Mais, tout de suite après, j'ai bon espoir d'en vivre.
Quel est ton programme d'entraînement et à quel rythme ?
1 heures d'entraînement individuel journalier, plus l'accompagnement des souffleurs les Sarbacanacas.
Quels sont les points clés que tu enseignes à tes élèves ?
Une fois mis en évidence le fait que si tirer avec la technique améliore le tir, tirer avec l'esprit améliore l'homme , L'enseignement consiste à placer son attention très exactement là où l'instant présent délivre son enseignement. Nous y observons les mécanismes de notre souffle afin de constater que chaque sentiment, chaque émotion, chaque état d'être est accompagné d'une respiration spécifique. Et surtout à expérimenter à quel point la réciproque est vraie. Combien, à l'inverse, modifier son souffle permet de changer d'état d'être.
Bien sûr, tous les types de souffles peuvent projeter des flèches de sarbacane, et l'on peut souffler des flèches dans toutes les dispositions d'esprit. Mais l'on peut aussi constater que chaque état d'esprit n'a pas la même attitude dans la relation au "but" qu'il se donne à atteindre, pas la même capacité à gérer son énergie, pas la même perception de la réussite et de l'échec… Explorer ces divers souffles et leur incidence sur le mental est l'une des raisons d'être du Sarbacana.
Une des "finalités" étant d'expérimenter le fait que le lâcher-prise et la prise de décision peuvent devenir un seul et même phénomène.
Pratiques-tu d'autres disciplines sportives ?
Le Qi Gong, le Taï chi chuan depuis 30 ans. Par le passé, l'Aïkido durant une quinzaine d'années.
Quelles sont, pour toi, les disciplines complémentaires à ton sport, et pourquoi ?
En fait, dans son principe même, se serait plutôt le Sarbacana qui se révèle être une discipline complémentaire à tous les autres sports car il est la manifestation même de l'énergie du souffle, ce souffle qui est l'aliment de tout sport. De plus le Sarbacana permet, tout particulièrement, de développer et d'affiner un aspect du souffle trop peut visité et pourtant indispensable dans presque toutes les disciplines sportives : la " V.E.M.S " (en kinésie respiratoire : Ventilation Expiratoire Maximum par Seconde.) En effet bien souvent nous entraînons essentiellement la dimension " endurance "de notre souffle sans vraiment cultiver cet autre aspect de la respiration essentiel à la production d'une action: la " VEMS " cette expiration rapide et puissante qui induit-dynamise le geste décisif, que se soit dans la " frappe " d'une balle à la main, au pied ou un appel du pied sur le sol, ou bien encore lors d'un lancé et ainsi de suite…
le Sarbacana met en évidence le fait qu'il existe de nombreuses façons de dynamiser et de chevaucher ces puissants jets-de-souffle ; les explorer est l'essence même de la pratique du Sarbacana.
Les résultas que nous obtenons dans la connaissance de cette dimension du souffle dans le coaching de diverses disciplines sportive sont vraiment prometteurs.
Diriges-tu et/ou enseignes-tu dans un club sportif, si oui lequel (avec coordonnées) ?
Oui, j'enseigne au Zen-Dojo Sarbacana (le dojo mère de cette discipline) :
Sente des Chants d'Oiseaux,
7 rue de la Forêt
78570 Chanteloup les Vignes
 
Quels sont les futurs grands objectifs que tu t'es fixé ?
Relayer mon émerveillement pour les mécanismes de la conscience liés au souffle, en faisant fleurir cette discipline.
Prends-tu des compléments alimentaires ?
Oui, l'hiver.
Fais-tu des régimes alimentaires régulièrement ?
Par le passé, la curiosité m'a amené à pratiquer plusieurs jeûnes de plus de 21 jours, mais pas pour des raisons alimentaires.
Penses-tu qu'une bonne connaissance des nutriments soit nécessaire à la pratique de ton activité ?
Sous nos latitudes sur-alimentées, cette connaissance me semble nécessaire à la pratique de toute activité et d'ailleurs probablement encore plus dans la pratique de "l'inactivité".
En quoi la pratique du Sarbacana diffère-t-elle de la sarbacane telle que nous la connaissions ?
On retrouve, à peu près, la même différence qu'entre le tir à l'arc occidental et le kyudo (le tir à l'arc traditionnel japonais). En effet l'objectif du Sarbacana est de toucher son propre centre et pas seulement celui de la cible. En fait, tout comme au Kyudo, atteindre la cible n'est plus la finalité première, puisque c'est une qualité de résultat qui va se produire tout naturellement et très simplement dès que l'on réalise son propre centrage. Ainsi l'instant "magique" du Sarbacana, se situe au moment du souffle, non pas à celui de l'impact dans la cible. La Voie du Sarbacana n'est aucunement une sorte de jeu de fléchettes avec la bouche, où l'on se gratifierait en vérifiant son habilité dans le miroir d'une cible.
Le futur de la sarbacane semblait avoir déjà eu lieu, l'Homme ayant fait souffler la poudre à canon dans ce bout de tuyau où soufflait sa bouche a inventé le fusil. De plus dynamisé par d'évidentes raisons de survie et par son goût pour la compétition, l'Homme a fait porter son attention essentiellement sur les résultats et gratifications obtenus par l'effet des projectiles sur le but à atteindre. Ainsi récompensé-fasciné par ce qui se passe "là-bas", dans la cible, les inventions et évaluations se réalisèrent (et se réalisent) dans cette seule perspective. C'est probablement pourquoi regardant dans cette seule direction, les étonnantes applications de la sarbacane sur la compréhension des mécanismes du souffle liés à la conscience et ceux de la prise de décision liés au souffle, n'avaient encore jamais été explorées jusqu'à présent.
Le Sarbacana réalise cette exploration et de ce fait propose un tout nouvel usage de la sarbacane. Il fait faire une galipette à notre attention pour la retourner vers l'autre extrémité du "tuyau" celle qui se tourne vers le tireur. Ainsi, en plaçant le but "ici" et non "là-bas" il nous invite à constater que nous avons là un merveilleux instrument directement branché sur l'intelligence du souffle, l'intelligence du ventre, et que son usage peut nous permettre de visiter et de développer tous les aspects de ces intelligences et donc de la conscience.

A ce propos Taïkan JYOJI qui est "Kaikyoshi" (Maître fondateur) de l'école Zen Rinzaï pour l'europe et 5ème Dan de Kyudô, écrit en préface du livre consacré à notre disciple : " Nous sommes avec Sarbacana face à un nouvel outil de réalisation. La naissance d'un nouveau Dô… En japonais " Dô " veut dire la Voie, en chinois, le "Tao" … Peu de gens en Occident connaissent la signification profonde du mot "Dô" : Kyudô : Voie de l'arc, Shodô : Voie de l'écriture, Chadô : Voie du thé, Kendô : Voie du sabre. Mais quels sens donner au mot : "Voie" ? Le sens le plus profond qui soit… L'esprit dans lequel les différentes Voies étaient pratiquées ne consistait pas à l'origine à maîtriser une technique, un outil, un art, mais bien à utiliser un outil pour forger sa propre réalisation. Pour travailler sur l'élargissement de sa propre conscience. Pour épanouir son vrai soi: réaliser sa véritable nature."
Qu'elle sorte de sarbacane utilises-tu ?
Notre matériel est totalement nouveau, conçu et fabriqué spécialement pour notre discipline. C'est ainsi que le calibre des sarbacanes, le poids et la forme des flèches ont été redéfinis de telle sorte que le Souffleur doive produire des expirations ventrales très puissantes, comparable au " kiai " des Arts Martiaux, ceci afin de réaliser des "flèches-de-souffle" qui viennent, tout à la fois, du fond du corps et du fond de l'esprit.
Les sarbacanes Sarbacana sont totalement spécifiques dans tous les aspects de leur conception : elle mesure 2m, réalisée en fibre de verre et résine cuite une douzaines d'heures, sont si légères que la moindre émotion les fait vibrer. Ce détail est révélateur de la philosophie de ce tir. Nos flèches par contre, afin d'impliquer le souffle ventral, sont, elles, très lourdes : 4 à 6 fois plus lourdes que les flèches utilisées dans les pays où la sarbacane avait survécu ainsi que pour les jeux d'habilité à la sarbacane. De plus toujours pour permettre l'exploration et l'acquisition de la respiration ventrale, il fallait que nos sarbacanes aient un diamètre beaucoup plus conséquent, réclamant un souffle beaucoup plus puissant afin d'impliquer toute la colonne du souffle dans le processus du jet de flèche.
Nos sarbacanes ont aussi le pouvoir de résonner comme des instruments de musique, ainsi nous ouvrons et fermons les séances en faisant "sonner" nos sarbacanes comme des trompes tibétaines et des Diggeridoo.
Le profilé de nos sarbacanes bouleverse, lui aussi, complètement nos notions habituelles de visée. En effet il offre un procédé optique totalement nouveau conçu de telle manière qu'il implique notre vision périphérique en même temps que notre vision centrale. Ce qui permet de viser, non plus par l'habituel processus de focalisation (oeil-sarbacane-cible), mais par "défocalisation" en ouvrant nos perceptions tous azimuts, avec les potentialités que cela ouvre pour l'esprit et pour l'action.
Nos cibles elles aussi sont uniques, elles sont conçues pour produire des sons différents selon l'endroit ou elles sont percutées, ce qui nous permet de viser dans la pénombre. Evoluer dans la pénombre est riche d'enseignement pour la compréhension de notre schéma corporel. La perception du "ici" et du "là-bas" est toute autre, et cela permet entre autre de constater que nous ne faisons pas que voir une distance ou un lieu, nous l'éprouvons avec tout notre corps et notre souffle. Explorer ce phénomène est riche d'applications.

 

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