LE Sarbacana
®
 

YOGA DE LA PRISE DE DÉCISION

«Si tirer avec la technique améliore le tir, tirer avec l'esprit améliore l'homme.»  

Les Flèches dioptaz-sarbacana

 

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Fondamentaux du Sarbacana dans un cadre EPS.
Epreuves physiques du baccalauréat
(Lycée Charlemagne Paris 4ème)

       

Le Sarbacana, cet art martial interne, est une création récente dans le domaine des activités physiques de développement personnel, et bien que cette discipline n'ait qu'une vingtaine d'années, ce qu'elle explore et active est si essentiellement humain que, dans son vécu, c'est comme si cet enseignement remontait aux origines mêmes de notre humanité.
Son essence anthropologique et son ingénierie didactique la situent à l’exacte coïncidence entre relaxation et action. Son approche pédagogique propose une gestion dynamique et qualitative du souffle qui participe à l’alchimie de la prise de décision. Déjà appréhendée comme pertinente dans la préparation au sport de haut niveau, le SARBACANA fait l'objet, en 2011, d'une expérimentation au lycée Charlemagne de Paris dans le cadre des épreuves physiques du baccalauréat *
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* COISSARD Marcel – Professeur agrégé d’EPS – Formateur FPC – Enseignant Référent aux Affaires Européennes et Internationales (ERAEI) de la Délégation aux Relations Européennes et Internationales, et à la Coopération (DAREIC).
Initiateur du projet d’expérimentation et d’innovation pédagogique EPS (P.E.I.P.), agréé en novembre 2008 par le Recteur de Paris (ici, lien vers le site de l'académie de Paris), intégrant entre autres, les arts martiaux externes (Ju Jitsu) et internes (Yoga, Sarbacana) au lycée Charlemagne (Paris 4ème).

 


Spécificités du Sarbacana

Le SARBACANA est une technique inventée en 1991 par Michel-Laurent Dioptaz (Chercheur  protéiforme et Créateur de renommée internationale). 
Cette discipline utilise la sarbacane comme instrument d’exploration et de développement des capacités d’attention et de prise de décision par la conscience du souffle. La sarbacane y est perçue comme le prolongement naturel de la colonne de souffle et considérée comme une trachée à l’extérieur du corps. Vécue comme une Gestalt participant du schéma corporel, la sarbacane devient vecteur de compréhension, d’entraînement et de maîtrise des processus de conscience liés aux processus de la respiration.

Regardant principalement dans la direction de la cible, l’attention sur le "ici" de celui qui produit le jet de souffle dans la sarbacane n’avait jusque-là pas été véritablement considérée et les possibilités de la sarbacane comme instrument d’étude des processus de prise de décisions, liés au souffle, n'avaient encore jamais été explorées.
Michel-Laurent Dioptaz a fait faire une galipette à notre attention pour la retourner vers l'autre extrémité du "tuyau", celle qui se tourne vers le tireur. Ainsi, en plaçant le but "ici" et non "là-bas", on peut constater que nous avons là un prodigieux instrument directement branché sur l'intelligence du souffle. Et que, grâce à cet accessoire, l'on peut visiter et développer tous les aspects de cette intelligence.

 
 
Sarbacana évaluations au bac revue EPS 2011
 

 

L’ensemble de ces paramètres,( voir article ci-dessus) exécutés dans leur excellence, correspond au niveau d’un premier Dan dans un Dojo Sarbacana (Il manque, juste, la capacité à fabriquer, soi-même, ses propres voiles (flèches))
SARBACANA-EPS
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SARBACANA EPS BAC lycée Charlemagne PARIS
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SARBACANA EPS BAC lycée Charlemagne PARIS
( Lycée Charlemagne, Paris).
SARBACANA EPS BAC lycée Charlemagne PARIS
EPS SARBACANA au Lycée Charlemagne (Elèves de Terminales préparation au BAC)
SARBACANA EPS BAC lycée Charlemagne PARIS
Marcel COISSARD, Prof. agrégé d’EPS, enseignant le SARBACANA au Lycée Charlemagne  

 

Ici, galeries Photos: Le Sarbacana épreuve EPS baccalauréat
élèves du Lycée Charlemage (Paris 4ème
)

 

EPS bacccalauréatNos Instruments 3: Phi -Sarbacanes
 
EPS-SARBAKANA
 
EPS-SARBAKANA

 

 

 
 

Les EPSiliades 2010
du vendredi 12 novembre 14h
au dimanche 14 novembre. 14h

Le Sarbacana auxEPSiliade 2010A la Halle Carpentier
81, Boullevard Massena
Paris 13ème

 

Ci-dessous l’affiche pour la présentation du Sarbacana au EPSiliades 2010

 

AFFICHE SARBACANA-EPSILIADES
" Apprivoiser l’instantanéité de la prise de décision par le souffle est primordial pour l’entrée dans l’action. "


Jusqu’à présent, dans la pratique d’un sport, il était considéré et entraîné essentiellement la dimension endurance du souffle sans jamais vraiment prendre en compte ni cultiver cet autre aspect de la respiration : le Débit Expiratoire de Pointe
( le D.E.P. et le V.E.M.S. [1] ), cette expiration puissante d’un  1/10èmede seconde, qui dynamise et accompagne le geste lors d'une action soudaine et décisive, que ce soit lors d'un lancer, dans la frappe d'une balle à la main, au pied ou lors d’un appel du pied sur le sol pour sauter, courir, etc…
Le Sarbacana est une école du souffle qui éclaire et propose à la maîtrise cette fraction d’instant où se produit ce jaillissement de "souffle-énergie-décision".

Cette nouvelle discipline se révèle être la première et la seule, à visiter,  entraîner et éduquer, cette dimension essentielle de la respiration le "DEP-VEMS". Nommé la "Depcision" 
 (contraction de "D.E.P". et de "décision" ) par les pratiquants de cette discipline. 

Un "DEP-VEMS" est obtenu en expirant le plus rapidement possible, par la bouche, la totalité du contenu des poumons. Cette expiration puissante se réalise par une poussée, très rapide, du couple abdomino-diaphragmatique vers le haut. Afin que le "souffleur"  puisse visiter ce processus, il doit produire des expirations ventrales très puissantes. A cette fin, le Sarbacana utilise des sarbacanes de gros calibre : 17,2 mm (16mm minimum pour l'EPS)et des flèches 3 à 10 fois plus lourdes (de 7g à 20g) que les flèches de sarbacanes traditionnelles. Ces flèches sont conçues et perçues comme des "haltères du souffle".
  (7g étant le poids retenu pour l’EPS  en classes de secondes, premières et terminales, ainsi que pour l’examen du Baccalauréat. Les flèches de 8g jusqu’à 20g, ,sont utilisées pour entraîner la depcision des sportifs de haut niveau).

 
 
Fondements anthropologiques.


Lors de l'expiration, la sarbacane est comme... instinctive, naturel prolongement de la bouche, telle une extension des lèvres accompagnant le souffle : un geste du souffle si tangible en esprit, que la Vie semble l'avoir concrétisé "trompe" chez les insectes, les éléphants, les mollusques... C'est ainsi qu'avec le tube d'un stylo-bille, avec celui d'un bambou, du fin fond de la classe, au fin fond des forêts vierges, tous les enfants du monde ne manquent pas d'inventer-réinventer la sarbacane. Elle est comme le premier geste du souffle créant l'outil. De ce fait, la sarbacane est l'un des instruments premiers de notre humanité.

 
 
Le principe


Le Sarbacana utilise un geste du souffle qui prend naissance au centre du corps, en un même lieu que les chants et les rires, mettant en jeu le couple abdomino-diaphragmatique.
(Avec les stimulations du parasympathique dont les effets bénéfiques sur la santé et le bien être sont, à présent, bien connus ). Ce  puissant jet de souffle est comparable au Kiaï !", ce cri-souffle-énergie utilisé dans les arts martiaux qui transforme l'expiration ventrale en une énergie jaillissante qui dynamise le mouvement dans une action décisive. Comme le « Raaan ! » qui accompagne la cognée du bûcheron, dans la pratique des arts martiaux le "kiaï" doit jaillir au même instant que la production de l’acte : frapper, trancher, lâcher la flèche etc. Dans la pratique du Sarbacana il ne peut en être autrement car c’est ce "kiaï" qui propulse la lourde flèche, un "kiaï de silence".
Le kiaï Sarbacana, ou depcision, fusionne objectif-intention-attention-intuition-décision-action en un seul et même souffle. Et c’est cette synergie qui va être explorée durant la pratique.
«L'énergie du "jet-de-souffle" n'est pas issue de la libération d'un verrouillage musculaire. Ce "jet" jaillit d'une inspiration profonde, sans tension aucune. Et c'est dans la coulée de cette paisible et profonde inspiration que, tel le saut d'un poisson dans le miroir d'une eau calme, se produit le bond des muscles abdominaux.
Comme un tigre bondissant du cœur de sa passivité - jaillit le kiaï-de-silence. Un jet de silence pointu, dont le cri est la flèche. Aucune préparation, appréhension, avant ce jet-de-souffle, juste une inspiration comme les autres, qui,  d'un coup, se transforme en un expir fulgurant ! Un éclair de souffle dans le ciel bleu de la respiration, puis la respiration reprend son rythme paisible, profond, régulier. Cette formidable percussion du souffle est induite sans la moindre parcelle d'agressivité. C'est une force semblable au coup de marteau du sculpteur, dont la puissance explosive jaillit d'un esprit qui caresse les formes du monde. »
[2]
L’essence du protocole va consister à éclairer de l’attention la plus fine, l’exact instant de la naissance du "kiaï" et la résonance de son feed-back dans la totale immobilité silencieuse de l’instant qui suit.

 
 
Phénoménologie du souffle Sarbacana

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On peut facilement observer que  chaque sentiment, chaque émotion, chaque état d'être est accompagné d'une respiration spécifique. Mais ce qui est vraiment très intéressant, c’est que la réciproque est vraie ! Modifier son souffle permet de changer d'état d'être :
ceci est un processus psychomoteur naturel qui est, en quelque sorte, une technologie psycho-corporelle basique, une ergonomie de l’Humain étonnante et pourtant très souvent négligée comme laissée à l’abandon.
Dans une sarbacane-Sarbacana tous les types de souffles peuvent projeter les lourdes flèches, et l'on peut souffler ces flèches dans toutes les dispositions d'esprit (anxiété, colère, compétition, catharsis, sérénité, etc.). Mais on peut observer que chaque état d'esprit n'a pas la même attitude dans la relation au but qu'il se donne à atteindre ni le même épanouissement une fois le but atteint. Apprivoiser ces divers modes respiratoires et les qualités d’attentions qu’ils induisent et qui les induisent est l'une des dimensions recherchée dans la pratique du Sarbacana.
Le Sarbacana mette l’accent, tout particulièrement, sur un état où lâcher-prise et prise de décision ne font plus qu'un. En effet, le "Lâcher-prise" et la "prise de décision" sont souvent considérés comme des comportements antagonistes. La pratique du Sarbacana permet d’expérimenter que, tout au contraire, le "lâcher-prise" est une fréquence d’attention des plus efficaces et pragmatiques pour prendre des décisions.

 
 
Respiration ventrale et Conscience d'intériorité du schéma corporel


Habituellement les disciplines sportives sollicitent essentiellement le schéma corporel "extérieur". Le Sarbacana invite à retourner l’attention du souffleur afin d'amener à la conscience "l'intériorité" de son schéma corporel, et découvrir une autre énergie que celle de ses membres,  l’énergie produite "à la source" par les dynamiques des impulses du dedans du corps.
(Ce sport  "du-dedans-du-corps" facilite la rencontre entre valides et handicapés.)

Ainsi la sarbacane-Sarbacana va permettre de retrouver et développer, cette respiration ventrale tellement importante et pourtant si souvent absente (cette zone diaphragmatique étant très souvent bloquée, pour nombre de raisons : culturelles, émotionnelles, psychologiques…). De ce fait cette fonction endormie se trouve compensée, remplacée  par un autre mouvement, placé à l'opposé, dans les épaules. Epaules (ceinture scapulaire) qui sont alors utilisées comme une sorte de "diaphragme" à l'envers. Ainsi, pour remplir ses poumons d'air, au lieu de descendre le diaphragme, l'on remonte les épaules. Et, pour les vider, on descend les épaules, au lieu de remonter le diaphragme.
On pourrait se dire : « Après tout pourquoi pas ? Du moment que ça respire ! » . Oui, l'on pourrait se dire cela, si ces deux dynamiques induisaient, seulement, des mouvements physiques contraires... Mais elles induisent aussi des états d'être diamétralement opposés.
En effet, on peut remarquer que la descente du souffle dans le ventre développe paix, calme, sérénité et équilibre... alors que sa remontée dans les épaules développe, elle, peurs, craintes, violences, agressivité et autres tensions de déséquilibre.
Alors que l'une de ces respirations installe la personne toujours plus profondément dans le confort de son centre, l'autre la fait basculer dans un mal-être existentiel.           

 
 
L'expiration


L'expiration est d'autant plus intéressante à considérer qu'elle est le parent pauvre de la respiration.

C'est comme si notre instinct de survie favorisait "l'inspiration" plutôt que "l'expiration". Peut-être la peur de manquer nous amène-t-elle à vouloir "nous remplir" toujours davantage ?
Toujours est-il que développer son expiration est la clef de la respiration, car elle vide les poumons et, sans ce vide, nul remplissage convenable n'est possible.
Ainsi, alors que l'inspiration se produit d'elle-même, l'expiration, elle, doit-être cultivée. La pratique de Sarbacana se révèle  très efficace pour cela.

 
 
Utilisation du Feed back


Perception externe

Pour un spectateur et, en l’occurrence l’enseignant, les types d’attentions et d’intentions utilisés sont clairement lisibles. En effet, l'énergie jaillissant, puissamment, du centre du visage, l'espace d'un instant, l’expression du Souffleur reflète le mode du souffle utilisé, le "Depcision" (DEP-Décision). Chaque type de souffle va modeler son fasciés. Le temps d'un flash, les yeux brillent de vérité, impossible de tricher, les muscles des paupières sont des muscles réflexes dont nous n’avons pas la maîtrise.

La forme primaire pour souffler-expulser une très lourde flèche est un souffle comparable à de la violence, alors qu’une parfaite relaxation est  le mode recherché.

Perception interne

Pour le Souffleur tout se passe comme si chaque flèche traversait son attention exactement là où elle se trouve. Le souffleur se voyant tel qu'il est, l’écho du "Kiaï" qui résonne en lui, le lui montre d'évidence. Les pratiquants disent observer que chaque mode d’attention est clairement différencié et qu’il n'est nul besoin d'explication ou de conceptualisation, l’expérience est auto-enseignante.

 
Bilatéralisation
Assouplissement et développement de la Bilatéralisation par la visée.


Le Sarbacana considère que, si la focalisation obtenue par alignement unilatéral de la visée permet d'obtenir plus rapidement de la précision dans la cible, viser en utilisant toujours le même côté du corps crée une centration asymétrique qui appauvrit l’équilibre bilatéral.

Ainsi durant le processus (le kata) le souffleur réalise une première volée de trois flèches (rouges), la sarbacane présentée comme un droitier ; puis une série de trois autres flèches (vertes), la sarbacane présentée comme un gaucher. Le cycle se boucle sur une septième flèche (blanche ou noir) soufflée parfaitement face à la cible. Les flèches visées sur la droite n'ayant pas la même couleur que celles visées par la gauche ou de face, on peut voir, sur la cible, un diagramme tricolore qui va permettre au souffleur de relire son positionnement dans l’espace, avec ses équilibres et déséquilibres. (Un deuxième protocole est utilisé où, seulement, 3 flèches sont soufflées : 1 rouge à droite , 1 verte à gauche , 1 blanche de face.)

Le Kata-Sarbacana

Le "Kata-sarbacana" est un processus codifié avec précision. Dans le même temps où les gestes se déplacent très lentement dans l'espace extérieur pour servir la sarbacane, ces mêmes gestes se déplacent dans les espaces internes pour servir l’attention. Le Sarbacana appelle, pareillement, "gestes" des déplacements dans les modes d'attention(s) induits par des postures immobiles. Tel un Tai-chi, cette extrême lenteur dans les gestes va, paradoxalement, préparer à percevoir les plus fines nuances d’un acte foudroyant, de prise de décision, qui va durer 1/10èmede seconde (le Depcision).
Durant ce kata, la respiration coordonnée est rythmée par les gestes du corps et de l'esprit. Les "places" des inspirations et des expirations et leurs articulations apparaissent d'elles-mêmes et d'évidence, dès que le corps et l'esprit cessent d'être dissociés.

 
 
Le face-à-face avec la cible


Pour le Sarbacana le face-à-face avec la cible recrée la quintessence des conditions de vie de chaque instant : "choisir", "décider", "agir", "atteindre un Objectif"… Mais tous ces paramètres résolus, cette fois, avec la respiration.

Cette approche va permettre d'explorer les différents types de respirations qui déterminent l’entrée dans l'action, les modes respiratoires de représentation et d'assimilation de la "réussite" ou de "l'échec", ainsi que les souffles qui induisent les différentes formes "d'intention".
En effet, une fois l'arc tendu, le coup peut s'échapper à votre insu ; malencontreusement, le doigt peut appuyer sur la gâchette d'une arme à feu. Mais l'expiration qui projette un jet de sarbacane ne peut se produire sans une intention spécifique.
Etudier les mécanismes de "l’intention" est l’un des paramètres exploré dans la pratique du Sarbacana.

 
Modes d’attention (s)


Viser en focalisant son attention est une attitude des plus efficaces pour atteindre un but. Mais pour l’obtenir, cela induit une discrimination de l'attention qui efface tout ce qui n'est pas le but à atteindre.

Le Sarbacana, à l’inverse, cherche à atteindre efficacement un but sans pour autant le couper du reste du monde mais, au contraire, en l’en faisant participer. Ainsi les "corrections de visée" ne sont  plus effectuées par une rectification de l'alignement : oeil-sarbacane-cible, mais par affinement de la qualité de présence. Le type d’attention recherchée étant que tous les aspects de la posture et de l’environnement soient simultanément présents à la conscience. Les parties immobiles du corps étant éclairées d'autant d'attention que les parties en mouvement.

A cette fin, placé à plat sur les sarbacanes-Sarbacana, à 10 cm de l’embouchure, se trouve positionné un anneau qui participe d’un procédé optique inventé par le créateur de la discipline en tant que designer.  Ce procédé implique un tout autre protocole de perception et de lecture que les modes habituels de visée.
Le principe étant de mettre en synergie consciente et simultanée des stimuli captés par des systèmes sensoriels différents. Cela permet de placer les sensations kinesthésiques en résonances synesthésiques avec la perception visuelle.

Il s’agit d’un processus systémique induit par le maniement d’une forme appelée (de par son profilé) le phi  \phi\,\!. L’usage de cette forme est conçu de manière à impliquer la vision périphérique  en même temps que la vision centrale . La "visée" ne s’effectue plus par l'habituel processus linéaire d’alignement par focalisation "oeil-sarbacane-cible", mais par "défocalisation" impliquant un processus non-linéaire de perception tout azimut. L’utilisation de ce "viseur" implique simultanément, tout autant, les assises des pieds sur le sol, l’assise du souffle dans le ventre, les dynamiques de la respiration, la perception visuelle et l’écoute. La mise en relation avec le centre de la cible étant le résultat d’une Gestalt avec le propre centrage du pratiquant.

 

le PHI SARBACAN
Le PHI
 
 
Non-compétition


L’objectif premier de cette discipline étant de toucher-réaliser son propre « centre » et pas seulement celui de la cible, le Sarbacana situe l’instant signifiant de sa pratique au moment du jet-de-souffle et non pas lors de l'impact dans la cible, qui n’en est qu’une des résultantes. De ce fait, les progrès ne peuvent s’établir en comparant son habilité et ses performances avec celle de son voisin. Il n’est donc pas fait usage de la compétition lors de sa pratique.

"Depcision" et compétition


Le Sarbacana se révèle être une discipline complémentaire à tous les autres sports, car le "Depcision" ("DEP-décision") qu'il manifeste, est l'expression même de l'énergie du souffle, de ce souffle qui dynamise les "impulses" dans l'accomplissement de tout sport.
Ainsi, bien que le Sarbacana ne fasse pas usage de la compétition lors de sa pratique, il n’en reste pas moins que le "DEP-VEMS-Action", ce puissant souffle-énergie-décision qu'il explore et éduque, est l’un des paramètres majeurs de la réussite de « l’acte-juste » dans nombre d'activités sportives tournées vers la compétition.
En proposant à la maîtrise de cette essentielle dimension de la respiration, le Sarbacana permet l'entraînement de l'un des fondamentaux de la prise de décision dans les sports de compétition et tout particulièrement pour les sportifs de hauts niveaux.

 

 

Ici, galeries Photos: Le Sarbacana épreuve EPS baccalauréat
élèves du Lycée Charlemage (Paris 4ème
)

 

EPS bacccalauréatNos Instruments 3: Phi -Sarbacanes
 
 

 

 

 

 


[1] Notion de Spirométrie. Le D.E.P. : Débit Expiratoire de Pointe, (le débit maximum étant obtenu en     1/10èmede seconde).
Le V.E.M.S. : Volume Expiratoire Maximum par Seconde.

[2 Extrait du livre  « SARBACANA » de Michel-Laurent Dioptaz, aux éditions : Le Souffle d’Or , 1998, 195p.  


 

 

Rappelons que la sarbacane est une arme. En fait, elle a la dangerosité de ce qu'elle projette, et si les boulettes de papier mâchés, font d'elle un jouet, ses flèches peuvent devenir aussi dangereuses que celles d'un arc. De ce fait, il est préférable, et cela quels que soient les projectiles  utilisés, que son maniement  se fasse en pleine  responsabilité.

 

 

 

Le "SARBACANA" est référencé dans l'Encyclopédie "QUID" à "Sports divers"
 

 

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